lundi 27 juin 2011

Evénement ESSEC le 30 juin

Jeudi 30 juin 2011 de 18h30 à 20h00« Comment s'assurer que vos salariés pensent qu'ils travaillent dans une entreprise ou il fait vraiment bon travailler »

C'est avec grand plaisir que le Club ESSEC RH vous retrouvera pour cette dernière conférence du Club (avant notre coupure estivale).


Programme

A travers l'illustration d'une démarche de mesure et le témoignages de deux entreprises récemment primées au palmarès France de Great Place to Work, nous ferons en sorte de contribuer à apporter quelques éclairages sur cette question.

Confirmer votre présence : inscription en ligne

Pratique

ESSEC Management Education
CNIT La Défense

jeudi 9 juin 2011

ARRETS MALADIE CHEZ LES FONCTIONNAIRES

Un rapport de Dexia révèle que la moyenne des arrêts maladie est passé dans les collectivités de 17 jours en 2001 à 22,6 jours en 2010. Ces chiffres risquent de s’accentuer à cause du vieillissement des agents dans les années à venir

L' ALCOOL AU TRAVAIL

Devant la recrudescence de consommation de drogue et d’alcool au travail, le Comité consultation national d’éthique propose un dépistage pour les personnes travaillant sur des postes à risque.

Il a été constaté par cet organisme que 10% des accidents de travail étaient liés à la consommation d’alcool et de drogue.

mardi 7 juin 2011

RSE dans sa PME


La GCPME a publié cet article qui me semble très intéressant et qui va dans le sens de ce que veut mettre en place l'équipe de "Parfomance QSE"

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), n’est-elle qu’une contrainte de plus pour les PME ? Loin de cet a priori, les expériences réussies de valorisation du développement durable dans les TPE et PME se multiplient. Brigitte Thieck Regal, chef de file Développement Durable pour la CGPME Ile-de-France, et fondatrice du cabinet EcoEthic, nous fait part de son expérience en conseil et formation des PME dans ce domaine.

OÙ EN EST-ON ACTUELLEMENT DE LA RSE DANS LES PME ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une déclinaison dans l’entreprise des principes du Développement durable. Cela se traduit par des actions concrètes dans les domaines de la préservation de l’environnement, de l’équité sociale/sociétale et de la rentabilité économique. La plupart des PME et TPE se sentent concernées par ces questions. Certaines tentent désormais de s’adapter pour répondre aux nouvelles contraintes réglementaires, aux demandes croissantes des donneurs d’ordre publics et privés et aux nouveaux marchés potentiels qui s’ouvrent concomitamment (« green business »...). La prise en compte de la RSE par les PME est donc devenue un facteur de différenciation et de pérennité. La démarche de RSE réduit à terme les risques juridiques et économiques. Les PME ne disposent malheureusement pas souvent des ressources suffisantes en interne pour pouvoir adapter leur organisation et répondre à ces nouvelles demandes.

QUELS ARGUMENTS DONNERIEZ-VOUS À UN DIRIGEANT QUI PENSE QUE LA RSE EST UNE DÉMARCHE TROP LOURDE POUR SA PETITE ENTREPRISE ?

Il faut apprendre à regarder la RSE au travers de ce qu’elle peut rapporter en termes de maîtrise des dépenses, d’économies directes, de nouveaux produits et/ou services innovants qui répondent à de nouveaux marchés. S’il existe encore aujourd’hui de nombreuses idées reçues sur le sujet, il commence à y avoir des retours d’expériences de PME qui ont su transformer « ces nouvelles contraintes » en de véritables opportunités économiques. Les PME mènent déjà des actions liées à la RSE, mais elles n’en ont pas toujours conscience et ne savent pas comment les valoriser. Une PME peut agir dans un premier temps en mettant en œuvre des actions simples et peu coûteuses. Elle pourra ensuite mettre en œuvre des actions plus « complexes », soit parce qu’elles nécessitent des changements de comportement individuel, des investissements, soit parce qu’elles conduisent à remettre en cause le business model.

Les enjeux en termes de RSE sont liés non seulement à l’entreprise, sa culture, son contexte, mais dépendent aussi beaucoup du secteur d’activité dans lequel elle opère. Je conseillerais enfin au chef d’entreprise de s’appuyer sur le savoir-faire et la connaissance de ses salariés en lançant un projet d’entreprise autour de la mise en œuvre de la RSE. Cela permettrait à l’entreprise de devenir autonome dans la construction de sa démarche et d’en faire un véritable projet fédérateur et mobilisateur. Les bénéfices pour les salariés seraient multiples : savoir répondre aux nouvelles attentes des clients (acquérir les nouvelles compétences) ; devenir un acteur du changement organisationnel, culturel lié à la prise en compte de la RSE et participer à un projet d’entreprise porteur de progrès social, sociétal et environnemental.

QUELS TYPES D’ACTIONS LES PME POURRAIENT-ELLES METTRE EN ŒUVRE SIMPLEMENT ?

Je leur conseillerais de commencer par exemple par le pilier environnemental à travers des actions d’identification et d’analyse des impacts de chacune de leurs activités sur l’environnement :

• Que « prélève » l’entreprise dans l’environnement : consommation d’eau, d’énergie, de matières premières ?
• Que « rejette » l’entreprise dans l’environnement : nature et quantité de déchets générés, polluants atmosphériques, gaz à effet de serre, bruit émis, atteinte à la biodiversité (faune, flore et santé de l’Homme) ?
Ce diagnostic pourrait aboutir à la mise en place d’éco-gestes et de procédés plus propres pour améliorer certaines pratiques actuelles.

POURRIEZ-VOUS CITER UN EXEMPLE RÉUSSI DE « PLAN RSE » MIS EN ŒUVRE DANS UNE ENTREPRISE ? QUEL EST L’ÉLÉMENT QUI A PORTÉ CETTE RÉUSSITE ?

Je pourrais citer une entreprise du secteur de la logistique, secteur très concurrentiel (vente à distance) qui a su, il y a cinq ans, lancer un projet d’entreprise autour de la RSE en y associant l’ensemble de son personnel. Cela s’est notamment traduit par le référencement dans son catalogue de produits plus respectueux de l’environnement et de la santé/sécurité des travailleurs (ces produits étaient fabriqués dans des pays émergents). Ils ont su monter des partenariats avec leurs fournisseurs et des associations qui leur ont délivré des attestations démontrant le respect des principes de la RSE dans le cycle de fabrication des produits. Ces nouveaux produits qui ne représentaient au départ que quelques références, représentent aujourd’hui près du tiers de leur chiffre d’affaires. Leurs concurrents peinent aujourd’hui à rattraper leur retard.

DE QUOI ONT BESOIN LES PME POUR FAIRE LE PAS VERS PLUS DE RSE ?

être accompagnées dans la montée en compétence nécessaire pour intégrer la RSE dans leur organisation afin de pérenniser leur activité en créant de la valeur ajoutée sur le long terme. Cet accompagnement les aidera à identifier les enjeux et les priorités d’actions et à structurer leur démarche de RSE, en y associant leurs salariés, leurs clients et leurs fournisseurs tout en bénéficiant du retour d’expériences d’autres entreprises plus avancées dans ce domaine.

EN QUOI CONSISTE L’ACCOMPAGNEMENT DE LA CGPME ILE-DE-FRANCE ?

La CGPME Ile-de-France et ses partenaires vont proposer aux entreprises d’accompagner le dirigeant et son équipe dans l’acquisition de compétences en matière de RSE, dans sa dimension valorisation des ressources humaines et des compétences. D’ici quelques mois, un outil d’autoévaluation et d’autoformation sera mis en ligne sur www.cgpme-idf.fr, permettant aux PME d’évaluer leurs pratiques et d’identifier des axes de progrès en matière de RSE. Des ateliers thématiques et un cycle de formation (autodiagnostic, management, valorisation…) seront proposés, avec la possibilité pour une vingtaine de PME de s’inscrire dans une démarche pilote d’accompagnement par des experts.

samedi 4 juin 2011

LA SANTE AU TRAVAIL

Performance QSE propose ses packs "Mieux vivre au travail".
certaines entreprises commence à prendre en compte la santé des salariés. Voir dans cet article!

Dépression, stress, surpoids, tabagisme... les entreprises s'impliquent de plus en plus dans la santé de leurs salariés.

Vous n'arrivez pas à maigrir? Vous êtes accro à la cigarette? Pourquoi ne pas vous tourner vers votre patron pour remédier à cela. Les entreprises ne se préoccupent plus seulement de la santé psychique des salariés: elles sont de plus en plus nombreuses à proposer différents programmes de remise en forme passant de la lutte contre l'obésité à l'arrêt du tabagisme. "Les ressources humaines ont pris conscience de l'intérêt d'avoir du personnel en bonne santé, car ceux-ci sont demandeurs de ce bien-être au travail aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'entreprise", explique Corinne Letheux, médecin conseil duCisme.

Et visiblement cela plaît: d'après un sondage BVA pour la sociétéProtéines, 70 % des personnes interrogées se déclarent satisfaits de cette démarche. Le programme "Santal" mis en place en 2002 par le site PSA Peugeot-Citroën de Rennes en est la parfaite illustration. "Avec Santal, l'offre alimentaire sur le site a été élargie pour proposer de nouvelles recettes plus équilibrées. Les sandwichs sont moins gras qu'auparavant et les salariés en surpoids bénéficient d'un bilan nutritionnel et d'un suivi individuel par une diététicienne. 84% des salariés concernés ont perdu près de 4 kg", atteste Nicolas Brosset médecin du travail du groupe PSA Peugeot Citroen.

Les consultations diétitiques ont la cote

Si le phénomène n'est pas tout nouveau, le mal-être chezFrance Télécom et la mise en avant des risques psycho-sociaux ont contribué à l'amplifier. "400 de nos employés ont accepté notre programme "Mieux vivre" qui propose de suivre un accompagnement personnel et gratuit avec un diététicien. Ceux-ci peuvent bénéficier cinq consultations pour l'ensemble du programme afin d'améliorer leur équilibre global et prévenir les risques psycho-sociaux", explique Estelle Bécuwe, en charge du service responsabilité d'entreprises du groupe Axa France.

Ces entreprises qui aident leurs salariés à arrêter de fumer

Reuters/Eric Gaillard

La plupart des employés se retrouvent même face à des services auxquels ils n'auraient jamais pensé faire appel en temps normal. "Les salariés sont très friands de consultations diététiques. Les gens y obtiennent des réponses à leurs questions: qu'est-ce que les omégas 3 ou comment arrêter de fumer sans grossir", précise Raphael Gruman, directeur de la société Dietatwork. Si l'initiative provient majoritairement des employeurs, les salariés saluent leurs efforts: selon le site tabac-info-service, un pourcentage croissant d'employés -jusqu'à 12%- profitent de chaque campagne de sevrage au tabac lancée par leur entreprise pour arrêter du fumer.

Les entreprises ont tout à y gagner

Les employeurs font preuve d'altruisme certes, mais ce n'est pas gratuit. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les programmes d'activité physique au travail peuvent réduire de 32% les congés maladie et donc conduire à une économie de 250 euros par salarié et par an. Ces mesures permettent également des rendements plus importants puisqu'un employé physiquement actif est 12% plus efficace qu'un sédentaire.

Idem pour les fumeurs: selon une étude de l'institut CSA santé publiée en 2009 une personne habituée à fumer un paquet par jour prend huit pauses quotidiennes ce qui représente près de 80 minutes. Sans compter les problèmes de concentration et les arrêts maladie (19% pour les fumeurs dans les 6 derniers mois contre 11,5% pour les autres). "Les problèmes de santé des salariés ont une répercussion directe sur leur entreprises car ils entraînent l'absentéisme. Ces services permettent aux employés de se sentir plus concernés par leur travail et donc plus productifs" explique Raphael Gruman de la société Dietatwork.

Une entreprise qui veut durer dans le temps doit savoir s'occuper de la santé de ses salariés

S'occuper de la santé de ses salariés peut également avoir un impact bénéfique à l'extérieur de l'entreprise. Selon le baromètre BVA pour la société Protéines, 73% des gens interrogés se disent plus enclins à acheter les services d'une société sachant qu'elle se préoccupe du bien-être de ses troupes. Un chiffre qui montre que les entreprises efficaces dans ce domaine voient indéniablement un retour sur investissement. "Une entreprise qui veut durer dans le temps doit savoir s'occuper de la santé de ses salariés sinon elle va voir flamber le turn-over et la démotivation", ajoute Nicolas Brosset. Ces actions renforcent même le sentiment d'appartenance des salariés. "En multipliant les programmes, on peut générer plus de relations positives avec son employeur. Et c'est un facteur de fidélité à l'entreprise", soutient Estelle Becuwe.

Seul hic: ces mesures s'appliquent en priorité aux salariés de grands groupes à l'instar de Danone, Nike ou Apple plus enclins à mettre la main au portefeuille. "Les campagnes de santé comme cela sont très rares dans les TPE-PME" affirme Corinne Letheux. En attendant, il reste toujours la bonne vielle tactique de marcher plus pour se rendre au travail et des patchs pour arrêter la cigarette.

Les entreprises vers l'iso 26000

L'iso 26000 est un excellent moyen pour les entreprises de montrer leur engagement envers leur responsabilité sociale (RSE):
Exemple:

Quelque 500 chefs d'entreprise réunis pour le « Parlement des entrepreneurs d'avenir » débattront cette semaine à Nantes des bénéfices d'une politique de responsabilité sociétale et environnementale (RSE).

Le seul respect de l'environnement ne constitue pas l'alpha et l'oméga de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) mais il en est l'un des piliers. La RSE, qui fait son chemin dans les pratiques des entreprises (et dans leur communication), désigne la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Il s'agit de prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux de leur activité et d'adopter les meilleures pratiques vis-à-vis de la société et de l'environnement. En cette période de crise favorisée par la financiarisation excessive de l'économie et des visées court-termistes, il existe des chefs d'entreprise convaincus des bénéfices d'une solide politique RSE. Le réseau des entrepreneurs d'avenir, qui compte 500 d'entre eux, se réunit les 12 et 13 mai à Nantes avec la participation notamment d'Alstom, Schneider Electric et Lafuma.

Si les investisseurs institutionnels ont été les premiers à se pencher sur le sujet, en recourant aux services des agences de notation extra-financières (telles que Vigeo, en France), l'intérêt pour la qualité de la RSE s'élargit à toutes les parties prenantes d'une entreprise. À ses clients, eux-mêmes redevables du niveau de responsabilité de leurs fournisseurs ; à ses banquiers et assureurs, soucieux des risques sociaux et environnementaux encourus ; à ses consommateurs enfin, sensibles aux conditions dans lesquelles les produits ont été fabriqués.

Droits de l'Homme

La question des outils est centrale. La publication à l'automne dernier de la norme ISO 26000, première du genre à encadrer la RSE dans le monde entier, semble accélérer le passage à l'acte au sein des entreprises. Toute organisation dans le monde, quels que soient sa taille et son secteur, peut s'y référer pour mesurer et piloter sa performance en termes de gouvernance, respect des droits de l'homme, relations et conditions de travail, environnement, bonnes pratiques des affaires, questions relatives aux consommateurs et engagement sociétal. « C'est la première démarche globale, qui reprend toutes les thématiques sur lesquelles nous sommes positionnés », s'enthousiasme Thierry Bourgeois, directeur industriel du fabricant de produits naturels Léa Nature, en charge du projet RSE.

Même pour de bons élèves comme Léa Nature, la nouvelle norme incite à élargir son champ d'action au-delà du périmètre de l'entreprise, à toute sa « zone d'influence ». Par exemple, à sortir d'une stricte relation commerciale pour soutenir des filières agricoles amont (un facteur clé de succès pour les produits biologiques). Ce concept « d'entreprise élargie » intéresse également Dominique Lechevallier, directeur du marché Entreprises chez Generali. « ISO 26000 stabilise les pratiques et constitue un guide précieux pour compléter la cartographie des risques des entreprises que nous prospectons. Depuis l'instauration en 2005 de son label « Agir pour notre avenir », décerné à ses 15 clients les plus performants en la matière, l'assureur a pu vérifier son intuition.

« Les entreprises les mieux notées sur leur RSE affichent un profil de risque deux fois meilleur que la moyenne. » ISO 26000, qui n'est pas certifiable, attribue à une entreprise donnée un niveau de maturité. Mais des labels peuvent prendre le relais au niveau national, comme c'est le cas en France de LUCIE, destiné en premier lieu aux PME.

Dominique Pialot - 11/05/2011, 10:56 |