mercredi 24 octobre 2012
mardi 16 octobre 2012
Etre heureux réduit le risque de mortalité
Quelques études ont
constaté une relation positive entre le degré de bonheur et la
longévité. Cependant, les mécanismes permettant d’expliquer ce
lien n’apparaissent pas clairement dans ces enquêtes.
Des chercheurs hollandais
ont lancé en 1991 une recherche intitulée l’Etude des
personnes âgées d’Arnhem (Arnhem Elderly Study) afin
d’éclairer cette question. Cette enquête a réparti 861 personnes
en trois catégories, selon leur niveau de bonheur, évalué d’après
un questionnaire : malheureuses, moyennement heureuses,
heureuses. Sachant que certaines caractéristiques influent sur la
longévité, les chercheurs ont pris soin de faire en sorte que la
composition des trois groupes soit grosso modo identique en ce
qui concerne le sexe, le statut conjugal, le niveau scolaire, le
statut socio-économique et la consommation de tabac.
15 ans plus tard, les
résultats confirment que les personnes heureuses vivent en moyenne
plus longtemps.
Deux variables jouent un
rôle important pour expliquer ce lien : l’exercice physique
et la morbidité (nombre de malades au sein d’une population). Mais
tout n’est pas encore parfaitement clair. Selon les auteurs, les
personnes heureuses auraient tendance à faire plus d’exercice que
les autres, et cette activité physique réduirait leur taux de
mortalité. Par ailleurs, un facteur commun (non précisé par les
auteurs) serait probablement à l’origine à la fois du bonheur, de
l’activité physique et des maladies chroniques.
Source :
Koopmans
T. A.,
Geleijnse
J. M.,
Zitman F. G. and Giltay E. J. (2010). Effects of Happiness on
All-Cause Mortality During 15 Years of Follow-Up: The Arnhem
Elderly Study. Journal
of happiness studies, 11,
113-124.
vendredi 5 octobre 2012
Stress au travail : " Au départ, c'est une véritable source d'adrénaline "
Les patrons aussi sont stressés. En témoigne Jacques, 51 ans. Directeur de 3 centres de formation par l'apprentissage en province depuis une dizaine d'années, il doit y mener de profondes restructurations. Et s'y engage à fond. Trop sans doute. Il avoue avoir craqué plus d'une fois.
Par Nathalie Samson pour LEntreprise.com, publié le 07/06/2011 à 08:30
" J'ai toujours dû mener des restructurations dans les
postes que j'ai occupés. Ma fonction a beaucoup évolué ces
dernières années, on se rapproche beaucoup plus de la gestion d'une
entreprise privée. Je me suis dès lors retrouvé en première ligne
vis-à-vis de la hiérarchie, du personnel, des organismes
gestionnaires...
Au départ, c'est le bon stress qui me motive. Le management d'un centre fait que l'on touche à tout. C'est une véritable source d'adrénaline. Mais ensuite, le mauvais stress prend le dessus : insomnies, palpitations, sentiment de ruminer... J'ai même eu des crises de larmes au bureau. J'ai dû prendre des médicaments et fait de brefs arrêts de travail essentiels pour décompresser...
Refus du changement, pressions diverses, lettres anonymes. Jacques n'a pas été épargné. " J'ai par exemple dû me séparer d'une comptable qui travaillait mal. Dans une petite structure de 20 personnes ça ne pardonne pas. La presse locale m'est tombée dessus.
" Un jour, son corps dit stop. Alors que je me rendais sur mon lieu de travail à pied comme d'habitude, je n'ai pas pu aller au bout. Impossible d'avancer. J'ai dû faire demi-tour et suis allé chez mon médecin. " Jacques n'est cependant pas du genre à baisser les bras. " Je suis quelqu'un de positif, je dirais donc que ces périodes de stress m'ont permis d'évoluer. Pour sortir d'un contexte humainement et psychologiquement difficiles : j'ai à chaque fois changé de poste et suis retombé sur mes pieds.
Aujourd'hui je fais mieux la part des choses. Je suis passionné, je me donne à fonds... Parfois, les auto-défenses ne se mettent pas en place malgré certains signaux. Il faut savoir dire stop : " arrête de penser à ça ". Je gère aujourd'hui beaucoup mieux mon temps de travail. Ma formule : " même si tu arrêtes de travailler maintenant, ne te fais pas de souci : tu as déjà fourni beaucoup. " En recherche de poste actuellement, Jacques est serein.
Au départ, c'est le bon stress qui me motive. Le management d'un centre fait que l'on touche à tout. C'est une véritable source d'adrénaline. Mais ensuite, le mauvais stress prend le dessus : insomnies, palpitations, sentiment de ruminer... J'ai même eu des crises de larmes au bureau. J'ai dû prendre des médicaments et fait de brefs arrêts de travail essentiels pour décompresser...
Refus du changement, pressions diverses, lettres anonymes. Jacques n'a pas été épargné. " J'ai par exemple dû me séparer d'une comptable qui travaillait mal. Dans une petite structure de 20 personnes ça ne pardonne pas. La presse locale m'est tombée dessus.
" Un jour, son corps dit stop. Alors que je me rendais sur mon lieu de travail à pied comme d'habitude, je n'ai pas pu aller au bout. Impossible d'avancer. J'ai dû faire demi-tour et suis allé chez mon médecin. " Jacques n'est cependant pas du genre à baisser les bras. " Je suis quelqu'un de positif, je dirais donc que ces périodes de stress m'ont permis d'évoluer. Pour sortir d'un contexte humainement et psychologiquement difficiles : j'ai à chaque fois changé de poste et suis retombé sur mes pieds.
Aujourd'hui je fais mieux la part des choses. Je suis passionné, je me donne à fonds... Parfois, les auto-défenses ne se mettent pas en place malgré certains signaux. Il faut savoir dire stop : " arrête de penser à ça ". Je gère aujourd'hui beaucoup mieux mon temps de travail. Ma formule : " même si tu arrêtes de travailler maintenant, ne te fais pas de souci : tu as déjà fourni beaucoup. " En recherche de poste actuellement, Jacques est serein.