mardi 16 octobre 2012

Etre heureux réduit le risque de mortalité

Quelques études ont constaté une relation positive entre le degré de bonheur et la longévité. Cependant, les mécanismes permettant d’expliquer ce lien n’apparaissent pas clairement dans ces enquêtes.
Des chercheurs hollandais ont lancé en 1991 une recherche intitulée l’Etude des personnes âgées d’Arnhem (Arnhem Elderly Study) afin d’éclairer cette question. Cette enquête a réparti 861 personnes en trois catégories, selon leur niveau de bonheur, évalué d’après un questionnaire : malheureuses, moyennement heureuses, heureuses. Sachant que certaines caractéristiques influent sur la longévité, les chercheurs ont pris soin de faire en sorte que la composition des trois groupes soit grosso modo identique en ce qui concerne le sexe, le statut conjugal, le niveau scolaire, le statut socio-économique et la consommation de tabac.

15 ans plus tard, les résultats confirment que les personnes heureuses vivent en moyenne plus longtemps.


Deux variables jouent un rôle important pour expliquer ce lien : l’exercice physique et la morbidité (nombre de malades au sein d’une population). Mais tout n’est pas encore parfaitement clair. Selon les auteurs, les personnes heureuses auraient tendance à faire plus d’exercice que les autres, et cette activité physique réduirait leur taux de mortalité. Par ailleurs, un facteur commun (non précisé par les auteurs) serait probablement à l’origine à la fois du bonheur, de l’activité physique et des maladies chroniques.

Source : Koopmans T. A., Geleijnse J. M., Zitman F. G. and Giltay E. J. (2010). Effects of Happiness on All-Cause Mortality During 15 Years of Follow-Up: The Arnhem Elderly Study. Journal of happiness studies, 11, 113-124.


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